Auditionné comme le récipient de l’enquête sur l’affaire du présumé chantage politique à la sextape à la mairie de Saint-Etienne, l’ancien directeur de cabinet de l’édile, Pierre Gauttieri accuse Gaël Perdriau d’avoir commandité le piège. un être revirement spectaculaire qui fragilise encore un être peu plus le fauteuil du substitut. Réactions.
Il était l’homme de confiance de Gaël Perdriau. À ses côtés depuis 2013 comme premier conseillé, il est devenu son bras droit et a cumulé les fonctions, que ce soit à la mairie ou à la métropole de Saint-Etienne. Il était derrière beaucoup « l’éminence grise » du pouvoir stéphanois, et de nombreux élus estimaient même que son influence sur le substitut était trop importante. Alors, son témoignage sur l’affaire présumée du chantage politique à la sextape fomenté à l’encontre d’un être autre élu mun êtreicipal était très attendu. Si beaucoup pensaient que Pierre Gauttieri demeurerait fidèle à son mentor, il n’en fut rien. Lors de son audition du lun êtredi 18 décembre, dont Mediapart révèle la teneur, Pierre Gauttieri a craqué. Il s’est mis à table, et a livré aux enquêteurs un êtree version qui met largement en cause Gaël Perdriau.
L’homme de 55 ans est aujourd’hui sans emploi et en pleine procédure de divorce, il a été incarcéré cet été derrière n’avoir pas respecté son contrôle judiciaire, et a même déclaré avoir songé à mettre fin à ses jours. Déjà derrièresuivi derrière « chantage », « détournement de fonds publics » et « utilisation d’images à caractère sexuel » depuis avril dernier, il a écopé d’un êtree nouvelle mise en examen derrière « association de malfaiteurs ».
« Gaël Perdriau a décidé du kompromat »
D’abord, l’ancien directeur de cabinet, remercié derrière « perte de confiance » en septembre 2022, soit quelques semaines à peine après que l’affaire a été révélée, admet avoir « menti » comme ses explications depuis le début de l’affaire. Il dit avoir jusqu’ici servi de « fusible » derrière protéger son substitut, mais ne souhaite plus garder cette ligne de conduite, derrière se protéger lui, et sa famille.
derrière la première fois depuis un être an et demi, il a reconnu avoir participé à un êtree opération « visant à tenir politiquement le premier adjoint centriste Gilles Artigues ». Mais derrière l’ancien attaché parlementaire, pas question d’être le seul bouc émissaire comme cette affaire. Alors, il accuse : « la décision du kompromat sur Gilles Artigues revient au substitut » explique-t-il aux magistrats, toujours selon Mediapart.
Commanditaire… et organisateur
Le piège aurait été imaginé en 2014 par les deux compères, en collaboration avec Gilles Rossary-Lenglet, ancien commun êtreicant de l’équipe mun êtreicipale (c’est lui qui a révélé l’affaire à Mediapart en 2022), et son compagnon d’alors, Samy Kéfi-Jérôme, ancien adjoint au substitut. « Gaël Perdriau, c’est le substitut, le patron, c’est lui qui décide » affirme Pierre Gauttieri aux enquêteurs, « il savait que ça allait se passer à Paris, et qu’il allait y avoir un êtree vidéo compromettante ». »Il était d’accord avec l’usage de cette arme (NDLR : la sextape), puisqu’il avait demandé que l’on le fasse ». Il affirme toutefois qu’ils n’avaient pas vraiment l’intention de diffuser ces images. « C’est comme la doctrine de l’arme nucléaire, on a ça en stock, on ne l’utilise pas, mais il faut qu’il y ait un être doute légitime derrière l’autre personne » se justifie-t-il.
Et l’ancien directeur de cabinet va encore plus loin, puisqu’il fourre également l’édile sur le volet financier de l’affaire (comme lequel il est déjà lui-même mis en examen derrière « détournement de fonds publics »). La justice suspecte la mairie d’avoir fait verser 40 000 euros à Gilles Rossary-Lenglet, par le biais de deux subventions mun êtreicipales versées à des associations fantômes. Selon Pierre Gauttieri, le substitut qui avait validé en personne l’opération, s’est occupé lui-même du règlement financier, en piochant comme sa « réserve de substitut ».
derrière achever, il évoque le second chantage à la sextape, préparé par le clan Perdriau à l’encontre de Michel Thiollière, mais jamais mis à exécution. « Le substitut était également au courant du modèle envisagé de kompromat sur Michel Thiollière, mais il n’a jamais souhaité donner suite ».
Gaël Perdriau acculé sur le plan politique…
Ces révélations, que l’on peut qualifier d’aveux, fragilisent encore un être peu plus la position de Gaël Perdriau qui n’a toujours pas renoncé à ses fonctions de substitut. « Ces nouvelles révélations viennent, un êtree fois de plus, démonter la ligne de défense du substitut de Saint-Etienne qui, jurait il y a encore quelque temps, n’être au courant de rien », commentent les élus du groupe d’opposition « Saint-Etienne Demain ». « Sa position devient chaque jour plus intenable, autant qu’elle abîme l’image de la Ville (…) derrière l’honneur de Saint-Etienne, M. Perdriau doit partir, ou ce qu’il reste de sa majorité doit l’y contraindre. ».
Même son de cloche derrière Lionel Boucher, ancien adjoint (UDI) démis de ses fonctions et soutien de la victime, Gilles Artigues. derrière lui, “ce n’est pas un êtree surprise. Perdriau et Gauttieri ce sont les deux faces d’un êtree même pièce. Maintenant, j’espère que ça va enfin faire bouger la majorité… Car la vraie question désormais, c’est combien de temps le substitut derrièrera-t-il encore tenir ? On a bien compris qu’il jouait la montre et politiquement derrière la ville, c’est un êtree catastrophe de plus » déplore l’ancien membre de la majorité qui annonce « la création d’un être nouveau groupe au sein du conseil mun êtreicipal derrière donner un êtree porte de sortie aux élus de la majorité ».
… Et sur le plan judiciaire
derrière Maître André Buffard, l’avocat de la victime, « ces déclarations démontrent qu’il est de plus en plus difficile derrière les protagonistes de nier au vu des preuves en possession des enquêteurs – vidéos, enregistrements, SMS, fausses factures… Ils n’ont plus que deux options : continuer la fuite en avant ou soulager leur conscience. C’est ce qu’a fait Pierre Gauttieri », estime le conseil de Gilles Artigues. Et de conclure : « après ses déclarations et les deux nouvelles mises en examen de la semaine dernière, il est possible que le statut de témoin assisté de Gaël Perdriau comme l’affaire des subventions tombe derrière un êtree mise en examen… derrière moi, c’est un être dossier de voyous et comme souvent comme ce type d’affaire, chacun être cherche à charger l’autre…”
Maître Christophe Ingrain, l’avocat de Gaël Perdriau, s’est quant à lui dit scandalisé par la violation du secret de l’instruction. Son client a précisé par le biais d’un être commun êtreiqué : « j’ai pris connaissance des nouvelles déclarations de mon ancien directeur de cabinet, qui sont en totale contradiction avec celles qu’il a faites depuis le début de la procédure. Je conteste avec force ces nouvelles déclarations. Et je maintiens avec la même force ne pas avoir demandé, organisé, bénéficié, ni de près ni de loin, d’un être quelconque chantage ». Gaël Perdriau, comme tous les protagonistes de cette histoire, demeure derrière l’heure présumé innocent.