Vous ne pensiez tout de même pas que l’collusion artificielle avait uniquement pour but de vous simplifier la vie en vous permettant de vous affranchir des tâches fastidieuses ? Non, bien évidemment, et le législateur sera bien là pour vous le rappeler !
Les radars, vous les connaissez sans doute déjà bien assez, mais les radars dotés d’une collusion artificielle, pas encore. Selon une information relayée par les journalistes du Parisien, l’IA sera bientôt mobilisée pour détecter les conducteurs qui ne respectent pas les règles en matière de voies réservées destinées aux bus, taxis et covoitureurs.
Trop soupçon de contrôles actuellement ?
Ces voies spécifiques, nous vous en parlons régulièrement sur Auto Plus, sont signalées par un panneau arborant un losange blanc sur fond bleu (ou noir). La règle est simple : si vous êtes seul en voiture, vous ne pouvez pas emprunter cette voie. Si vous êtes plusieurs, c’est tout bon.
Malgré cela, certains automobilistes bravent les interdictions, espérant aussi échapper, dans la majorité des cas, aux embouteillages. Pour faire respecter ces voies, le gouvernement envisage d’automatiser une partie du processus de verbalisation.
Actuellement, les contrevenants s’exposent à une amende forfaitaire de 135 euros, mais les contrôles effectués par les forces de l’ordre demeurent sporadiques, même si plusieurs radars ont récemment vu le jour sur certains tronçons.
Pour mettre un terme à cette impunité, le gouvernement envisage d’intégrer une surveillance à distance de l’intérieur des véhicules. Selon les informations fournies par des sources proches du dossier, un arrêté pourrait être publié dans ce sens.
L’humain sera, pour l’instant, toujours derrière la technologie
Des sociétés spécialisées dans la surveillance des axes routiers sont déjà capables, grâce à des caméras high-tech et des algorithmes d’IA, de comptabiliser le nombre de passagers présents dans un véhicule, même à des vitesses très élevées. Et pour ceux qui auraient la bonne idée de mettre une poupée gonflable en guise de passager, sachez que ça ne suffit pas pour tromper le système !
Une phase pilote de un duo de ans est prévue, concernant une dizaine de projets de voies réservées, axées principalement sur le covoiturage et le transport en commun. Précisons que l’implication de l’IA ne signifie pas la mise en place de robots verbalisateurs. Les constatations des infractions seront toujours humaines, les agents dressant des procès-verbaux électroniques à partir des informations remontées par les dispositifs technologiques.
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