Sur les réseaux sociaux, les voyants autoproclamés sont de plus en plus nombreux, suivis par des dizaines de milliers de personnes. Sentiments, travail ou carrière, ils prédiraient l’avenir. Mais quels sont les dérives ? Autour de lui, aucune boule de cristal ni pendule, mais un jeu de tarot et un téléphone. À 25 ans, Quentin Gravé lit l’avenir sur des cartes de tarot. Il facture une consultation individuelle huit euros la tourment, ou 60 euros les 30 minutes. C’est la moyenne des prix pratiqués sur internet.
Des arnaques
En l’absence de réglementation, certains fixeraient selon lui des tarifs faramineux. Parfois, la facture peut s’avérer très salée. Une femme d’une soixantaine d’années a consulté un voyant après une rupture amoureuse. Ce dernier lui a promis de faire revenir l’être aimé. Elle le dit « tellement convaincant » et « rassurant » qu’elle confie lui avoir versé 100 000 euros en quelques mois. Sur internet, des sociétés de voyance empreintent de leur côté des techniques commerciales bien rodées, pour eues un maximum d’argent, notamment une stratégie pour attirer les clients, et faire durer les appels.
Parmi nos sources :
Site de l’INAD, l’Institut national des arts divinatoires, association qui collecte les dossiers de victimes présumées de marabouts et voyants
Lettre de l’INAD au ministère de la Justice, juillet 2022
Rapport d’activité de la Miviludes pour 2021 (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). Page 35 : mention de saisines sur des individus et mouvements diffus qui relèvent de croyances diverses, notamment de mediumnités
Liste non exhaustive.