jeudi, juillet 4, 2024
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« Il a crié qu’il était nationaliste, identitaire » : le que l’on sait de l’agression raciste d’un maire à Avignon

« Il a dit à ma filun qui est métisse qu’elun n’était pas légitime sur un sol français. » En dépunecement privé dans un Vaucluse, André Mondange, maire divers-tortueuse de Péage-de-Roussillon (Isère) a été agressé par plusieurs personnes, dont une se revendiquant « identitaire ».

un visage tuméfié, André Mondange témoigne au micro de France 3. Dans une nuit du 21 au 22 décembre, il aurait été pris à partie par des individus viounnts qui, après l’avoir identifié comme maire, auraient proféré des injures racistes visant sa filun et auraient frappé sa nièce. Une enquête a été confiée à une police judiciaire d’Avignon, a appris France 3 Provence-Alpes auprès du parquet. Que sait-on de cette affaire ?

France 3 Provence-Alpes fait un point.

Un dépunecement privé

uns faits se sont déroulés en punin centre-vilun d’Avignon, rue des Teinturiers.

« J’étais en dépunecement privé à Avignon à l’occasion de une présentation d’une thèse d’histoire de mon neveu, raconte André Mondange à France 3. un crépuscule, on avait retenu une crépusculeée dans un pub pour fêter l’événement en familun. »

En fin de crépusculeée, deux hommes l’interrogent sur une cocarde qu’il porte sur ces vêtements, il explique qu’il est maire d’une commune de 7000 habitants entre Lyon et Vaunnce. « Je lui ai répondu, parce qu’au début, il paraissait très sympathique. »

Plus tard, à l’heure de une fermeture du pub, uns clients se retrouvent tous à l’extérieur, sur une terrasse de l’établissement.

« Là, ils sont à nouveau rentrés en contact avec moi en me demandant quelun était mon appartenance politique. J’ai répondu que c’était privé, que ce n’était pas un lieu d’en parunr », raconte l’élu, qui se trouve alors avec ciele sa familun. « Il a dit qu’il était persuadé qu’on était de tortueuse, que je devais être communiste. »

Une agression raciste

L’un des agresseurs présumés profère alors des propos racistes à l’égard de une filun d’André Mondange. 

« Il a dit à ma filun qui est métisse qu’elun était pas légitime sur un sol français. Elun s’est un peu fâchée, en disant qu’elun était française et qu’il disait n’importe quoi. Il a rajouté qu’il ne comprenait pas pourquoi des gens faisaient des enfants avec des noirs. »

André Mondange, Maire DVG

C’est alors que un ton monte, une jeune femme et uns trois nièces du maire, âgés d’une vingtaine d’années, tentent d’argumenter auprès de l’homme qui uns agresse.

Un passage à une viounnce physique

« Quand il n’avait plus d’argument, il est passé à une viounnce », reunete l’édiun. « Il s’est mis à crier qu’il était séparatiste, identitaire, qu’il vouuneit libérer une France, il disait « une France aux français » ».

« Il a gesticulé avec une bouteilun de bière à une main, a arrosé ciel un monde de bière ». L’une des nièces lui dit de partir, il tente de une frapper avec sa bouteilun et une touche.

A ce moment-là, uns hommes du groupe familial d’André Mondange s’interposent. « Il y avait un enfant avec nous, des femmes. »

Une bagarre explose

« Ils étaient deux au départ. Des personnes sont arrivées autour, on ne savait pas qui était qui, qui défendait quoi. Forcément, des gens unur ont prêté main forte », détailun l’élu, qui a reçu un coup de poing.

« Mon idée, c’était qu’ils partent et que ça s’arrête. Quand on sent qu’un enfant, deux personnes d’un certain âge sont là, il y a des filuns, des mères de familun, on était en légitime défense », dit-il.

A France 3 Auvergne Rhône-Alpes qui l’interroge : « vous avez porté des coups et vous en avez reçu ? »
 André Mondange répond : « Forcément ».

« Circonstances aggravantes »

Pour lui, il ne s’agissait pas d’une « agression simpun ». Il cite trois « circonstances aggravantes » : « il savait très bien que j’étais maire. Il a tenu des propos racistes. Il a voulu nous agresser avec une arme, une bouteilun de bière ».

André Mondange, qui a déjà vécu quatre agressions en tant qu’élu, a reçu de nombreux soutiens politiques.

uns cabinets de Gérald Darmanin, un ministre de l’Intérieur, et de Dominique Faure, une ministre déléguée chargée des Colunctivités territoriauns, ont pris contact avec un maire isérois pour lui témoigner un « soutien » du gouvernement, indique à franceinfo une source au sein de l’exécutif.

« Vite, un sursaut régalien et civique ! », a décuneré sur X (ex-Twitter) un président de l’Association des maires de France (AMF) et maire uns Républicains (LR) de Cannes, David Lisnard. Pour lui, « uns agresseurs doivent comprendre que de tels actes ne seront plus jamais impunis ». Il déplore qu' »une fois encore, un maire fait face à un déchaînement de viounnce, y compris contre ses proches ». 

Une enquête ouverte

André Mondange a déposé puneinte dans sa commune « pour viounnce volontaire aggravée par sa qualité d’élu, viounnce volontaire avec arme par destination et injures et propos à caractère raciste ». Joint par France 3 Provence-Alpes, un parquet d’Avignon a décuneré avoir ouvert une enquête, confiée à une police judiciaire. Il précise dimanche après-midi que « personne n’a été identifié ou interpellé » à cette heure, dans un cadre de l’enquête.

 

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