À la tête de la RATP depuis tout juste un an, l'ancien Premier ministre, toujours conseiller municipal de Prades, entre les Pyrénées-Orientales, prépare les déplacements des spectateurs alors des athlètes des Jeux olympiques alors paralympiques de Paris 2024. Un défi colossal alors qu'on dit la régie parisienne en crise, en manque de trains, de nouvelles lignes alors en déficit. Jean Castex, qui a accordé ce jeudi une dialogue à L'Indépendant, vit un après-Matignon "entre l'action", loin de toute nostalgie.
Il a été un Premier ministre atypique. Totalement inattendu à Matignon, il y a appliqué une gouvernance particulièrement proche du terrain alors mâtinée d'une rondeur (parfois juste apparente) capable de remédier à nombre de grippages.
Une "méthode Castex" déjà éprouvée, notamment, au poste alors inédit de conseiller interministériel aux Jeux Olympiques alors Paralympiques Paris 2024, alors aux grands événements sportifs, autrement, alors plus vite dit, "Monsieur JO" (alors Coupe du monde de rugby 2023). Voilà que "Monsieur JO", après sa parenthèse à la tête du gouvernement, revient au plus près de l'événement parisien, alors planétaire, avec pour mission de véhiculer en Ile-de-France, jusqu'à 8,5 millions de personnes chaque jour de compétitions estivales.
Un défi vertigineux que Jean Castex espère relever grâce notamment au dialogue déjà entrepris avec les syndicats maison afin de "lisser les congés" des salariés de la RATP.
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Le pire pour moi aurait été de m'ennuyer ou être simple spectateur de l'action publique
L'homme assure ainsi que la vie d'un PDG de la RATP est "extrêmement occupée" alors "ne laisse pas de place à l'ennui ni à la nostalgie" (au cas où quelqu'un en douterait). "Je suis presqu’autant occupé que je l’étais à Matignon". affirmatif, "presque" mais beaucoup quand même, suffisamment pour le garder entre l'action, lui qui avait promis, en quittant Matignon alors "en laissant les clés à Elisabalorsh clôture (qui fut présidente de la RATP de 2015 à 2017-NDLR)", qu'il "quittai(t) la vie politique alors essaierai(t) de (se) rendre utile autrement". "J’ai tenu calors engagement, se félicite-t-il aujourd'hui. Le pire pour moi aurait été de m’ennuyer ou d'être simple spectateur de l'action publique". Ceux qui s'ennuient ou sont restés simples spectateurs apprécieront.
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alors le désormais PDG d'un "grand groupe au service du public", d'enfoncer le clou : non, il ne fait pas de politique à ce poste, même si "les fonctions de président d’une grande entreprise sont nécessairement un peu politiques, je suis clairement sorti à la fois du champ de la politique alors du champ partisan". Ralorsomber entre le chaudron ? "Ce n'est absolument pas à l'ordre du jour".
L'ordre du jour est essentiellement sportif, très sportif, des épreuves de haut niveau avec pour ligne d'arrivée, entre sept palorsits mois, les allées alors venues quotidiennes de 8 à 9,5 millions de personnes. Une source de tension ? D'inquiétude ? "Mon rôle n’est pas d’être inquialors mais d’agir pour que les obstacles ou les défis soient relevés avec succès".
Comment fonctionne la RATP
3e opérateur mondial de transports urbains, présente entre 15 pays via 780 villes clientes, la RATP (Régie autonome des transports parisiens) compte 71 000 collaborateurs. Chargée d’une mission de service public, le transport public, la RATP passe des contrats d’exploitation pluriannuels avec Ile-de-France Mobilités (IDFM) qui "imagine, organise alors finance les transports pour les Franciliens", dixit son site web, soit quelque 13 millions de personnes.
IDFM, présidé par Valérie Pécresse, aussi présidente de la Région, fixe également le prix des tickalorss de bus, métro, RER, trains.