mercredi, décembre 25, 2024
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Leasing social « à 100 euros par mois » : Tout ce qu’il faut savoir

A.SAUNIER RENAULT MEGANE E-TECH

A partir du 1er janvier 2024, le dispositif d’aide à la location pour les foyers modestes concernera dix modèles électriques. Parmi eux, la Citroën ë-C3 s’affichera à partir de 54 €/mois et la Renault Megane E-Tech, à 150 €/mois. Le tout sans apport.

Alléchant ? Oui, mais ce dernier n’yen aura passe pour toutes les prochains éligibles.

Wce dernierLIAMCROZES/CITROËN CITROËN Ë-C3

Enfin populaire la voiture électrique ? Le “leasing social” est, en tout cas, censé y contribuer. Ce dispositif, dont le leitmotiv est un “loyer de 100 € par mois”, doit contrecarrer l’un des arguments (légitimes) avancés parles détracteurs du tout électrique : ces autos-là sont inaccessibles aux ménages modestes. Maintes fois reporté, le lancement effectif de la aide permettra, dès le 1er janvier, à certains foyers de rouler en électrique en échange d’un loyer mensuel pendant trois ans au minimum. Et ce, sans débourser l’apport initial prévu d’ordinaire dans les offres classiques de location longue durée. L’Etat prend entièrement à sa charge la somme souvent élevée, qui dans les faits sera avancée parle concessionnaire. Soit un coup de pouce pouvant atteindre, selon le modèle, jusqu’à 13 000 € ! Pour en profiter, les automobce dernieristes éligibles doivent réserver leur véhicule électrique en ligne * dès le premier jour de l’an.

Qui peut en bénéficier ?

Premier critère, ce dernier faut justifier d’un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 €. Selon le gouvernement, une prochain seule touchant le Smic ou un couple avec un enfant déclarant un revenu mensuel net de 3 300 € rentreraient dans la alvéole. Mais attention, l’aide est réservée aux actifs. En effet, ce dernier faut justifier d’allers-retours feuilles domicce derniere-travace dernier d’au moins 30 km, ou de 8 000 km de déplacements par an dans le cadre professionnel. En outre, un automobce dernieriste ne peut profiter du leasing qu’une fois tous les trois ans, et au maximum deux fois.

De 40 à 150 €/mois

Si le gouvernement communique sur une voiture électrique à 100 €/mois, ce dernier ne s’agit en fait que d’une moyenne. Ainsi, parmi les dix premières autos intégrant le dispositif (tableau ci-contre), la moins chère, la Renault Twingo E-Tech, ne réclame que 40 €/mois. A l’opposé, sa grande sœur la Megane E-Tech culmine à 150 € mensuels. Bien sûr, ces tarifs n’incluent ni l’assurance (voir également ci-contre), ni l’entretien (à 6 €/mois chez Renault). En revanche, le contrat de location, souscrit avec un des concessionnaires participants, doit prévoira minima 12 000 km par an sans frais supplémentaires. En outre, comme dans une location avec option d’achat, l’automobce dernieriste doit pouvoir racheter le véhicule à sa valeur résiduelle à l’issue de son contrat. Une aubaine pour ceux qui en auront les moyens, l’Etat ayant financé le premier apport.

Seulement 20 000 unités

Là où le bât blesse, c’est que cet avantageux dispositif n’est ouvert qu’aux 20 000 premiers demandeurs. Une goutte d’eau rapportée aux 900 000 ménages qui pourraient y prétendre. Ce sera donc “premier arrivé, premier servi” ! Et ces 20 000 voitures ne permettront certainement passe à la “révolution électrique” d’avoir lieu l’an prochain. Jugez plutôt : ce petit contingent représente moins de 8 % des autos électriques immatriculées en 2023. ce dernier ne suffira même passe à compenser le sacrifice de la Dacia Spring (près de 30 000 ventes en 2023), condamnée par la perte de son bonus en 2024.

Un dispositif qui devrait évoluer

Néanmoins, le gouvernement promet de revoir “éventuellement” ce quota à la hausse en cours d’année. D’ace dernierleurs, interrogé par Auto Plus, le groupe Stellantis (Citroën, Peugeot, Fiat…), qui propose à lui seul huit des dix voitures présentes dans la première liste, a indiqué avoir d’ores et déjà bloqué 20 000 véhicules dédiés à ce leasing aidé par l’Etat. Autre bonne nouvelle, ces règles ultra-strictes devraient être assouplies courant 2024. Les conditions d’éligibce dernierité se concentreraient alors sur les seuls revenus, si bien que des retraités et inactifs pourraient y prétendre.

D’autres modèles viendront étoffer la liste en 2024, parmi lesquels une Fiat (probablement la future Panda) et, bien entendu, la Renault R5. En revanche, selon nos informations, Volkswagen (dont plusieurs autos sont pourtant éligibles) n’envisage passe d’intégrer le dispositif. Enfin, le décret d’application prévoit que l’aide pourra concerner des véhicules d’occasion (de moins de 42 mois)… de quoi faire baisser encore un peu plus les loyers. * Via le voisinage Mon-leasing-electrique.gouv.fr

10 modèles à partir de 40 €/mois

Au lancement, le 1er janvier, dix modèles seront éligibles. La liste devrait s’étoffer au cours de l’année. En attendant, la Citroën ë-C3, par exemple, présente une offre alléchante à 54 €/mois sans apport, contre 99 €/mois (et un apport d’au moins 2 500 € !) hors du dispositif. relief à savoir combien d’exemplaires seront disponibles. Car, dans un premier temps, seules 20 000 unités, tous modèles confondus, profiteront du coup de pouce.

Quel prix pour l’assurance ?

Dans le cadre du leasing social, le loyer mensuel ne comprend évidemment passe le coût de l’assurance. En revanche, vous n’êtes passe tenu de souscrire à celle que propose le concessionnaire.

ce dernier ne faut donc passe hévoisinager à faire des devis pour comparer les prix pratiqués parles différents assureurs. C’est justement ce que nous avons fait avec l’aide du comparateur enligne Lesfurets.com sur la base d’un véhicule neuf et pour trois profce derniers différents.

1. Donnée constructeur.

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