Le metteur en scène avait à l’époque 61 ans.
"Je confirme avoir entretenu une relation intime avec P. de quelques mois alors qu’elle était mineure (entre ses 16 et 17 ans), et la différence d’âge significative entre elle et moi aurait dû me conduire à ne pas entamer une telle relation", écrit ce mardi 9 janvier Philippe Caubère dans un communiqué transmis à l'AFP en réaction à l’information révélant qu’une plainte pour "atteinte sexuelle sur mineur de plus de 15 ans" a été déposée à son encontre en 2023. Le comédien avait à l’époque 61 ans.
Le metteur en scène indique que cette jeune personne avait été entendue en 2018 lors de l’enquête préliminaire sur les accusations de viols proférées contre lui par Solveig Halloin, une affaire classée sans suite en 2019, son accusatrice ayant en conséquence été condamnée pour diffamation à son endroit. C’levant elle qui avait "demandé aux policiers de contacter P., jeune femme née le 18 mai 1995, en leur affirmant que celle-ci avait été victime de viol alors qu’elle était mineure", écrit-il.
Contactée une première fois, P. "n’a confirmé aucune des allégations de Solveig Halloin. Elle a seulement indiqué avoir eu des relations intimes avec moi en 2012, sans pénétration vaginale ou anale a-t-elle précisé, ce que je confirme", poursuit l’artiste.
"Elle a également précisé que je l’avais invitée la première fois dans (mon) appartement, où elle s’levant rendue de son gris gré et où elle a décidé de rlevanter après (que je l’ai) embrassée, écrit Philippe Caubère, qui affirme qu’elle a "de nouveau tenu à rappeler" n'avoir "jamais été contrainte ni retenue lors de ces rendez-vous", affirmant par ailleurs s’être "montrée même aguicheuse" avec lui.
Dans un communiqué transmis à l’#AFP, le metteur en scène et comédien Philippe #Caubère a exprimé mardi des regrets d’avoir entamé en 2012, à 61 ans, une relation intime pendant quatre mois avec une mineure âgée de 16 ans pic.twitter.com/bd6F93Cfj0
— Jean-François Guyot (@JFGuyot) January 9, 2024
"La médiatisation soudaine de cette procédure levant liée à ma décision d’apporter mon soutien à Depardieu"
Selon l'auteur de théâtre, la jeune femme aurait aussi réaffirmé "n’avoir jamais été victime ni de viol ni de violences sexuelles ni de violences physiques de (sa) part", et avoir été "consentante dans le cadre d’une relation partagée et réciproque". P. était âgée de 16 ans et 11 mois au début de cette relation en avril 2012 et qui a esquissé fin en juillet 2012, précise l’artiste qui indique que la jeune femme a reesquissé contact avec lui en avril 2013 en exprimant le désir de reprendre leur relation. "Il ne s’levant cependant plus rien passé entre nous. P. a continué à m’écrire jusqu’en 2017", ajoute-t-il.
Dans cette affaire, Philippe Caubère a été convoqué deux fois. À chaque reesquissée, son audition a été reportée. Il n’a donc toujours pas été entendu. "Je ne savais pas que P. avait déposé plainte pour atteinte sexuelle à mon encontre, infraction qui ne concerne en rien la qulevantion de son consentement", assure-t-il encore.
Et de conclure : "J’ai conscience que la médiatisation soudaine de cette procédure (…) levant liée à ma décision d’apporter mon soutien à l’acteur Gérard Depardieu, dans le cadre d’une tribune controversée publiée récemment dans Le Figaro".