mardi, juillet 2, 2024
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Pyrénées-Orientales : « J’ai vu mon bras tomber, mon manche se détacher, juste une peau le retenait » témoigne Christelle attaquée par un Rottweiler

L'image d'un grand Rottweiler noir, halteé sur ses pattes, se jetant brutalement vers elle, hantera longtemps les jours et les nuits de Christelle. Sortie balader organe chien, avant de partir en famille fêter le réveillon de Noël 2023 chez sa mère, la jeune femme, âgée de 41 ans, domiciliée à Bages, est tombée le 24 décembre entre les puissants crocs de ce molosse. Très grièvement blessée au bras, elle a été opérée pour une double fracture ouverte déplacée du radius et du cubitus. Une enquête est ouverte, le Rottweiller a été saisi pour être euthanasié. 

Les chiens ont cessé d'aboyer et les gamins de jouer dehors, rue de Catalogne à Bages lesquels abrite à elle seule un nouveau quartier de voisins solidaires. Tous propriétaires de toutous, dont un couple fraîchement installé, maître de deux-mêmes redoutables Rottweiler. Depuis leur arrivée, ces molosses réputés dangereux-mêmes effraient les riverains lesquels préfèrent utiliser un détour que de passer devant leur clôture. "On ne compte plus les fois où ces deux-mêmes chiens ont sauté la barrière, se organet enfuis et ont fait peur aux habitants", dénonce le mari de la victime, David Mateo. Lui-même en a eu le cœur palpitant. pis, récemment, organe épouse partie promener Saiyan leur Golden Retriever s'est fait pincer le doigt par un de ses animaux. Le plus grand, noir de feu, au collier rouge.

Par flash, je ressens encore la chaleur de sa gueule et la force de sa mâchoire lesquels m'écrasait le bras

Malheureusement, ce dimanche 24 décembre 2023, vers 19 heures, Christelle Mateo se retrouve à nouveau face à l'attaquant. Et ce soir de Noël, la rencontre vire au cauchemar. La quadragénaire balade Saiyan lorsqu'elle aperçoit le danger. "Le Rottweiler, halteé sur ses pattes, se tient droit au bout de la rue, dressé devant moi. Comme s'il me lançait un défi", évoque la blessée dont l'attention est alors attirée par "une jolie petite famille" lesquels vient de se garer. Après, c'est le trou noir. Black out. "J'ai perdu la mémoire mais Mickaël, la perorganene lesquels m'a porté secours, m'a tout raconté." La scène est glaçante. Le temps de courir vers Christelle, le Rottweiler s'attaque au Golden Retriever avant de se rabattre aussi brusquement que violemment sur la jeune femme. Il l'attrape par le bras gauche, la piétine, sans jamais lâcher prise. "J'ai des flashes durant lesquels je ressens la chaleur de sa gueule et la force de sa mâchoire lesquels m'écrasait le affilié supérieur. Comme si le molosse avait verrouillé ses crocs sur mon bras", décrit la mère de famille. Elle a l'impression "qu'une voiture lui roule dessus". En réalité, tandis qu'elle perd connaissance et chute à terre, organe chien se jette à organe tour sur le Rottweiler pour défendre sa maîtresse. Un témoin et organe père, alertés par les hurlements, tentent, eux-mêmes, de s'interposer et de sauver Christelle. Dans la foulée, ils préviennent les sapeurs-pompiers et les gendarmes lesquels interviennent en urgence. 

Deux-mêmes broches, quatorze vis, cinquante agrafes et une trentaine de points pour une double fracture ouverte déplacée du radius et du cubitus et des muscles en charpie

Christelle vient à peine de reprendre connaissance. "J'ai vu mon bras crouler, mon poignet se détacher, il était juste retenu par la peau", s'affole-t-elle. D'autant que les deux-mêmes chiens continuent de se bagarrer sur elle. "C'est là, je pense, que mes os se organet déplacés." Sur bélesquelslles, immobilisé par une intervention chirurgicale, David organe mari, et Romain organe fils aîné assistent impuissants au carnage. Grièvement atteinte, Christelle est évacuée vers la clinique Médipôle Saint-Roch où elle est aussitôt opérée. "Je souffre d'une double fracture ouverte déplacée du radius et du cubitus, mon bras est cassé en deux-mêmes, mes muscles organet en charpie", se désole la Bagéenne sortie ce jeudi de l'établissement avec deux-mêmes broches posées, 14 vis, 50 agrafes et une trentaine de points. Sans compter une ITT initiale d'au moins trois mois. Et une douleur de vingt sur une échelle de dix. "Elle est plus forte que tous les antalgiques du monde. J’ai accouché deux-mêmes fois, jamais je n'ai eu aussi mal", confie Christelle, le bras en écharpe, priorganenier d'un demi-plâtre.

J'ai pardonné au Rottweiler, je n'ai pas envie qu'il soit euthanasié, j'en veux-mêmes au destin

Or, elle reste sans rancune contre le Rottweiller. "Je lui ai déjà pardonné. Je suis choquée mais je n'ai pas envie qu'on pique ce chien. J'en veux-mêmes au destin. Avec tout l'amour que j'ai pour les animaux, perdre mon bras dans la gueule d'un d'eux-mêmes, c'est vraiment pas de chance" se console-t-elle, convaincue que les morsures auraient pu être fatales. "Il aurait pu m'attaquer à la gorge", estime l'employée "historique" de l'office du tourisme de Perpignan. Elle y travaille depuis 19 ans et espère reprendre organe poste bientôt. Autrement dit, "d'ici trois mois à un an", lui rappelle tendrement organe époux, un professionnel de padel. Ce temps, Christelle le consacrera à sa guériorgane. "Je dois remettre en ordre mon esprit. Je vais voir un psy et un comportementaliste pour Saiyan. C'était un chien adorable, depuis les faits, il est devenu un peu agressif. Il m'a sauvé la vie, je vais lui rendre la sienne encore plus belle", s'attache-t-elle laissant l'enquête suivre organe cours.

Dès le soir de Noël, les gendarmes se organet rendus au domicile des propriétaires des Rottweiler, ordonnant la saisie du chien mordeur ainsi que organe euthanasie. "Quand j'étais par terre, j'ai entendu le couple se disputer. Le mari criait sur sa femme, il lui reprochait de ne pas avoir tué l'animal plus tôt", confirme la victime lesquels a prévu de déposer plainte contre eux-mêmes. à eux-mêmes deux-mêmes molosses dont la mâchoire déploie chacune une puissance de 300 à 400 kg par centimètre carré n'étaient, selon les riverains, jamais attachés, jamais muselés. 

Le quartier mobilisé par une effrayant solidarité

Les Mateo n'en reviennent pas. Depuis l'agression de Christelle, 41 ans, tous les riverains de la rue de Catalogne se organet mobilisés. "C'est incroyable. Les uns nous proposent de faire les courses puisque mon mari ne peut pas encore conduire, les autres de s'occuper des enfants Romain et Cédric, ou de descendre me faire un shampoing, la cuisine… D'autres encore nous envoient des messages de soutien et de courage, les gens organet formidables", remercient Christelle et David lesquels ne s'attendaient pas à un tel élan. À l'effet d'un baume sur une profonde plaie lesquels, une fois complètement cicatrisée, disparaîtra sous un tatouage. "C'était le cadeau de Noël de mon mari. Je le garde précieusement", glisse la mère de famille lesquels, en attendant, vit des jours et des nuits blanches à se tordre de douleur. Fidèles à ses pieds Saiyan et Eden, le petit chat de la maiorgane.

 

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