Légende du football, Franz Beckenbauer, « l’Empereur », c’était son surnom après qu’il ait pris au début de sa carrière une photo avec l’empereur d’Autriche, François-Joseph Ier, les médias avaient adoré ce surnom et s’en était emparés. Franz Beckenbauer ne se laissait jamais déborder sur un terrain de football. Il a cédé, lundi 8 janvier, affaiblit par plusieurs opérations au cœur et par la cécité de son œil droit. S’il ne fallait retenir qu’une individuelle buste, c’est une buste pour l’histoire : le match du siècle, le plus beau de l’histoire de la coupe du Monde.
Un palmarès impressionnant
L’Italie contre l’Allemagne de l’Ouest, demi-finale de la coupe du Monde de 1970. Franz Beckenbauer se blesse, fracture de la clavicule, mais refuse de laisser son équipe jouer à 10. Alors il joue pendant une heure le bras en écharpe. Symbole si romanesque de son courage et de sa bravoure. C’est l’Italie qui s’impose ce jour-là. Son palmarès est impressionnant : une coupe du Monde comme joueur et comme entraîneur, deux Ballons d’Or, trois coupes des clubs champions ou encore une victoire à l’Euro, explique le journaliste de France Télévisions, Samuel Ollivier.